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I francesi e le tasse, ovvero come parlar chiaro

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lupetto_sulla_zattera
view post Posted on 6/2/2007, 19:19 by: lupetto_sulla_zattera     +1   -1




CITAZIONE (Enzo_Vr @ 6/2/2007, 18:51)
Poi, proverei a prendere ciascuno di questi firmatari e dirgli: Ok, allora per solidarietà con i giovani delle Banlieues, ti aumento le imposte del 3%, che vuoi, solo un piccolo contributo di solidarietà.

« Pourquoi nous consentons à l’impôt »


Nous, soussignés, assujettis à l’impôt sur le revenu, et pour certains d’entre nous, à l’impôt de solidarité sur la fortune, considérons ces prélèvements comme légitimes et sommes fiers d’apporter ainsi notre contribution aux dépenses publiques nécessaires au progrès, à la cohésion sociale et à la sécurité de la nation. Nous considérons également qu’un impôt progressif sur les successions est le corollaire indispensable des libertés économiques offertes par l’économie de marché. Le marché est facteur de progrès parce qu’il permet à l’esprit d’entreprise de s’exprimer. Mais les inégalités qu’il engendre sont mortifères pour la démocratie si aucune limite n’est mise à la transmission héréditaire de la richesse. Celle-ci doit être acquise par le travail, par le talent, et non par le simple fait d’avoir hérité de ses parents. Une société où le pouvoir économique se transmet par héritage, est une société condamnée à une croissance lente, où les rentiers l’emportent sur les créateurs et où travail et mérite perdent toute valeur.
L’Etat doit bien sûr savoir se réformer. Augmenter les impôts n’est pas une fin en soi et la liberté de chacun passe par la libre disposition d’une large part du fruit de son travail. Mais voir des candidats à la magistrature suprême proposer des mesures démagogiques en matière fiscale et justifier la sécession sociale des plus riches nous consterne. Car nos revenus ne proviennent pas seulement de notre talent personnel. Ils ont été acquis par notre travail, mais celui-ci ne porterait pas ses fruits sans le stock d’infrastructures, d’innovations, de savoir-faire, de goût d’entreprendre, de lien social, qui nous a été transmis par les générations qui nous ont précédés. C’est cet héritage commun qu’il nous revient de préserver et de développer en priorité afin d’assurer la qualité actuelle et future de notre vie individuelle et collective. Ce qui passe par un niveau élevé de dépenses publiques. Ces dépenses ne sont pas seulement un coût, elles sont aussi un investissement, gage à la fois de justice et de dynamisme. C’est pourquoi nous consentons à l’impôt et récusons des baisses de la fiscalité dont la contrepartie serait l’insuffisance des moyens donnés à la protection sociale des plus pauvres, à l’éducation, à la recherche, à la santé, au logement ou encore à l’environnement.


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Ah, per informazione: la critica di Alternatives économiques non risparmia affatto Royal e i socialisti

... Au même moment, la question a semé le trouble au PS, avec le rejet par Ségolène Royal de la proposition de François Hollande d'annuler les réductions accordées par la droite aux revenus supérieurs à 4 000 euros par mois. Comme si, sans aller jusqu'à promettre des allégements, la candidate avait intériorisé le discours dominant hostile à l'impôt.... Là aussi, un petit rappel historique se révèle instructif. A partir de 1999, sous l'influence de Laurent Fabius, qui avait théorisé que «les impôts et les charges» pourraient faire «perdre» la gauche, Lionel Jospin s'était rallié à la baisse des impôts. En 2002, il avait promis de diviser par deux la taxe d'habitation avec le succès que l'on sait.
«Les dirigeants du PS ont toujours eu peur des réactions des catégories supérieures, dont ils surestiment le poids électoral», déplore Philippe Frémeaux, le directeur de la rédaction d' Alternatives économiques. Et pourtant, 68 % des électeurs déclarés de Ségolène Royal approuveraient la proposition de François Hollande (1).
Obsession pour la droite, tabou pour la gauche : c'est pour sortir de cette impasse que le mensuel a eu l'idée de lancer une pétition auprès des économistes, des associatifs et, nouveauté, des dirigeants de groupes privés. Non sans difficulté. «Pour la plupart, les managers et les financiers que nous avons contactés ont approuvé notre pétition, mais nous ont expliqué qu'ils ne voulaient pas, en signant, prendre le risque de mettre leurs entreprises en danger», explique Philippe Frémeaux.
 
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17 replies since 6/2/2007, 16:32   16006 views
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